Quand le travail à temps plein
n’est plus possible, une éventualité de travail à mi-temps
Quand la perte de tonus est telle que
le travail n’est plus possible et qui de plus la motivation devient inexistante,
une mise en maladie qui ne peut être que provisoire, ou un changement
pour un établissement plus adapté
A Detmold, en Allemagne, des travailleurs
se réunissent en "une section de sortie" où ils
participent encore à des activités de production mais aussi
à "des activités créatives et de loisirs"
(musique par exemple), ainsi qu'à "un entraînement aux
activités cognitives à l'aide de différents moyens
et méthodes (méthode Feuerstein, ordinateurs)." (Dr Gundrun
Schmitz dans la revue européenne du handicap mental du 2 juin 1994)
l’idéal serait de pouvoir respecter
ou faire respecter un choix de leur part. Celui-ci peut être :
Le lieu où l’on a vécu,
le foyer : ce choix n’est pas toujours possible, en particulier dans
un établissement agréer pour accueillir des travailleurs handicapés
Un maintien à domicile avec le
soutien d’une aide ménagère les organismes de soins à
domicile interviennent auprès des personnes âgées dépendantes
avec prescription médicale, ceci n’est possible que s’il s’agit d’une
personne qui a déjà vécu hors d’un foyer.
L’hébergement semi-collectif,
est proposé par des foyers-logements, composés d’un ensemble
de logements autonomes dotés de services collectifs facultatifs (restauration...)
Mais un minimum d’autonomie est indispensable
Une famille d’accueil, ce type d’hébergement
se fait à titre onéreux et fait l’objet d’un contrat qui prévoit,
un loyer, l’entretien et la rémunération de la famille d’accueil,
par ailleurs ce type d’accueil n’est pas toujours facile à trouver
Dans la famille de la personne concernée,
souvent les parents âgés eux-mêmes, ne peuvent pas assumer
l’accueil de leur "enfant ", ou la fratrie ne peut qu’accueillir
temporairement leur frère ou sœur handicapé, ou la famille
est inexistante.
En maison de retraite non spécialisée
où se pose le problème de la différence d’âge :
notre adulte handicapé 60 ans se retrouve avec des personnes de 80
voire 90 ans
Les lieux d’accueil spécialisés
font défaut pour la bonne raison que jusqu'à, il n’y a encore
pas très longtemps, les handicapés mentaux avaient une espérance
de vie qui ne permettait pas d’envisager la retraite.
En 1987, création d'un atelier
de musicothérapie au pavillon DIM-SAILLET du C.H.R. METZ-THIONVILLE
(service de gériatrie). Les idées maîtresses de cette
expérience sont :
écoute et respect mutuel
communication, verbale ou non verbale
révélation et potentialisation
convivialité
reconnaissance et valorisation
renarcissisation et resocialisation
remise en question et soutien
ouverture
dignité
La personne victime de la maladie d'Alzheimer
a de plus en plus de mal à se faire comprendre et à comprendre
les autres
" On monte la colline jusqu'à
50 ans, après on redescend " : Métaphore utilisée
par un adulte handicapé mental lors d’une réunion d’un groupe
de parole sur le vieillissement.